BIÈRE PAILLETTE
Bière brassée en Normandie depuis 1596 au Havre
LA GRANDE AVENTURE D’UNE PETITE BIÈRE

Depuis 1596, cette brasserie fait partie du paysage de la Normandie.
Avant de disparaître, la Paillette a traversé les siècles.
D’Henri IV aux croisières transatlantiques en passant par l’ère industrielle ou encore les bombardements de la seconde guerre mondiale.
C’est plus intrépide que jamais que cette normande renaît à Deauville (Saint Arnoult) en 2007.
SON HISTOIRE
Dégustez l’histoire de la Normandie,
vivez un verre de Paillette.
À bord des paquebots, la Paillette a fait le tour du monde. On dit que son histoire est aussi vieille que celle du pain. C’est une authentique bière brassée en Normandie qui allie rondeur et amertume. La paillette est née d’un brassage par infusion, de la fermentation basse puis et d’une longue maturation à froid. Dans les années 1950, on buvait la Paillette non seulement dans toute la Normandie et dans l’ouest de la France mais aussi à travers le monde puisqu’elle voyageait sur tous les grands transatlantiques au départ du Havre.
Au Havre : Denis Glier crée sa propre brasserie au cœur de la vieille ville. Celle-ci est juste prévue pour alimenter la taverne attenante.
On dit qu’Henri IV y but une bière !
Embauché à la brasserie Vallois, successeur de Glier, Jacques Pierre Louer épouse Marie-France Paillette.
Jacques Louer se retrouve seul à la direction de la brasserie Vallois.
La Brasserie Louer, petite entreprise de 9 personnes est toujours une exploitation artisanale. Jacques Louer décide de transférer son établissement dans la commune d’Ingouville, à proximité de la Chapelle Saint-Roch entourée de champs.
La Brasserie Louer, petite entreprise de 9 personnes est toujours une exploitation artisanale. Jacques Louer décide de transférer son établissement dans la commune d’Ingouville, à proximité de la Chapelle Saint-Roch entourée de champs
Jacques Louer meurt en 1856, année de l’achèvement de sa brasserie. Son fils lui succède, il épouse Émilie Paillette et n’a pas d’enfants. Ainsi, lorsque le fils Louer se retire au profit de son neveu Philippe Paillette, la brasserie Louer devient la Grande Brasserie Alsacienne en 1880.
1958 : l’établissement comprend une petite chaudière verticale, une machine à vapeur de 4 CV, un moulin à malt et pompe.
Un générateur à bouilleur de 2 m³ est installé.
Philippe Paillette installe 2 groupes de cuves, l’un dans la brasserie, l’autre rue de Trigauville. La révolution au XIXe fût la découverte de la fermentation basse selon des procédés allemands utilisant la réfrigération. Aussi P. Paillette faisait-il venir de Norvège, par bateau, de la glace. Une partie du moût à fermenter était ainsi transportée à l’autre bout de la ville sur des voitures à chevaux et, le plus souvent, dans des cuves ouvertes.
Le fils de P. Paillette, Jacques, appliqua de nouvelles méthodes de fabrication dans la Brasserie (Étude : École de Commerce du Havre, École de Brasserie de Nancy), ceci annonça le début de l’industrie brassicole moderne. Reste seules les brasseries capables d’investir dans les nouvelles technologies (première machine de froid, pasteurisation).
J. Paillette se marie et a deux fils, puis pendant 40 ans, la concurrence sera féroce entre les deux dernières Brasseries locales (Paillette et Polaire).
Paillette compte 100 ouvriers (200 pour Polaire).
En 1925, Paillette et Polaire ont le même nombre d’ouvriers.
À l’aube de la guerre, Paillette absorbe Polaire, devenant ainsi le dernier Brasseur Havrais (280 000 hectolitres).
De 1939 à 1945
C’est la guerre, les allemands occupent Le Havre, on fait la queue de la brasserie jusqu’à la Banque de France pour s’approvisionner en bière. Le mercredi est réservé aux livraisons allemandes. Dans les terribles bombardements la brasserie n’est pas épargnée, presque totalement détruite. À cela s’ajoute la mort du père, Jacques Paillette, déporté.
1er Juin 1945
Marc Paillette (24 ans) directeur, lance , avec ses ouvriers, le premier brassin d’après guerre grâce à une volonté sans précédent.
Le plan d’urbanisme du Havre prévoit l’éloignement dans les faubourgs de toutes les industries. Mais comment trouver dans les mois à venir les centaines de tonnes d’acier et de ciment nécessaires à la reconstruction d’une usine aussi importante que la Brasserie Paillette ? Des problèmes quasi insurmontables, très lourds de conséquences pour la suite, finalement Marc Paillette (25 ans) décide de rester dans le centre du Havre (donc pas de possibilité d’agrandir par la suite).
DESCRIPTION & COMPOSITION D’UNE BIÈRE DE PRODUCTION FRANÇAISE
La bière Paillette possède de grandes qualités : brassée exclusivement avec de l’eau pure, du malt d’orge, du houblon et de la levure à fermentation basse.

Bière blonde
Eaux. Malts d'orge (Pilsen, Caramel) et de blé, houblons (Magnum, Tettnanger)
20 IBU - 7 EBC
4,7° Vol.
C’est une bière blonde légère et très désaltérante. Les amateurs sauront faire la différence.


india pale ale
Eaux. Malts d'orge (Pilsen, Munich et Caramel) et de blé, houblons (Magnum, Cascade, Colombus, Mandarina, Bavaria)
40 IBU - 20 EBC
5,7° Vol.
Cette India Pale est une bière florale très désaltérante à fermentation haute.


Blanche bio
Eaux. Malts d'orge et de blé, houblons

5° Vol.
C’est une bière biologique très légère au palais et rafraîchissante.


Accompagnement
Des paillettes de l’entrée au dessert !